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Limitez votre consommation de viande

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D'après le Conseil supérieur de la santé, la consommation moyenne de viande dans notre pays est excessive. Les études scientifiques ont établi qu'une consommation excessive de viande rouge pouvait avoir des effets néfastes sur la santé. Elle est notamment associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires et de cancer colorectal. 

Les chiffres du Bureau fédéral du Plan dressent le portrait d'un Belge résolument carnivore : entre 2020 et 2022, nous consommions en moyenne plus de 220 g de viande par jour. Certes, c'est une amélioration par rapport aux 270 g quotidiens de 2005, mais nous sommes encore loin du compte. Le Conseil supérieur de la santé préconise en effet de ne pas dépasser 300 g de viande rouge et 30 g de charcuterie par semaine.

Consommation de viande en Belgique et dans l'UE (par personne, en grammes par jour)
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Source : Bureau fédéral du Plan (indicators.be)

La consommation de viande a non seulement une incidence sur la santé, mais aussi sur le climat, car l’élevage (agriculture) est responsable d'émissions importantes de méthane (CH₄) et d'oxydes d'azote (NxO). Le méthane, dont le pouvoir de réchauffement est 28 fois supérieur à celui du CO₂, est principalement émis par la fermentation entérique lors de digestion des ruminants (bovins, ovins et caprins) et par leurs déjections. Les oxydes d'azote, quant à eux, proviennent notamment de l'épandage d'engrais et de fumier sur les terres agricoles, ainsi que de leur gestion et de leur stockage.

Réduire sa consommation de viande ou privilégier la viande blanche (volaille) à la viande rouge (ruminants), dont les émissions sont nettement inférieures, constitue donc des actions recommandées pour lutter contre le changement climatique.

Émissions provenant de la viande et des produits animaux
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Les ruminants, comme les vaches et les moutons, émettent davantage de gaz à effet de serre que d'autres animaux. Cette émission élevée est principalement due à leur processus digestif unique, appelé fermentation entérique. Dans leur estomac, des bactéries digèrent leurs aliments, produisant du méthane comme sous-produit. Le méthane est un gaz à effet de serre puissant : son incidence sur le réchauffement climatique est 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO₂) sur une période de 100 ans.

Les protéines sont essentielles à notre organisme. Elles servent notamment à fabriquer de nouvelles cellules et des structures complexes comme les hormones. Cependant, il n'est pas nécessaire de consommer de la viande pour couvrir nos besoins. Les végétaux peuvent nous apporter ces protéines, à condition de diversifier notre alimentation. Voici les principales sources de protéines végétales :

  • légumineuses : soja, haricots, lentilles, pois cassés, pois chiches
  • céréales : avoine, blé, millet, quinoa, sarrasin, graines de chia
  • fruits à coque et graines : graines de tournesol et de courge, amandes, pistaches, graines de chanvre et de lin

À savoir : en réduisant sa consommation de viande, il faut veiller à son apport en vitamine B12, principalement présente dans les produits animaux. Une supplémentation peut être nécessaire en cas de régime végétarien ou végétalien.